La réunion de 6 associations d'anciens combattants de la ville de Bagnolet (93). ACPG, ANACR, ARAC, FNDIRP, FNACA et UNC.
Communiqué de l'UFAC nationale
L'UFAC APPELLE A LA PLUS GRANDE VIGILANCE
L'Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC) renouvelle sa vive inquiétude face à la disparition de la Direction des Statuts, des Pensions et de la
Réinsertion Sociale et à l'éclatement de ses missions; elle réaffirme son attachement indéfectible au Droit à réparation instauré par la loi du 31 mars 1919.
L'UFAC veillera à ce que cette disparition ne soit pas prétexte à l'altération des articles du Code des Pensions Militaires d'Invalidité, ce qui serait en totale contradiction avec les
engagements du Président de la République: "Le Code des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre sera toujours le fondement desrègles qui s'appliquent à leurs droits"
(Nicolas Sarkozy - Lettre à l'UFAC du 2 avril 2007).
Consciente que l'avenir de l'ONAC exigeait la signature d'un second Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM2), l'UFAC redoute que les réductions d'effectifs annoncées, que l'intégration des
Maisons de retraite et des Ecoles de réinsertion professionnelle (ERP) dans une future Fondation, que l'externalisation programmée de l'entretien des nécropoles nationales et hauts lieux de
Mémoire,... ne soient le prélude au démantèlement de l'ONAC au-delà de 2013, ce qu'elle n'acceptera jamais.
L'UFAC exige le maintien d'un interlocuteur ministériel privilégié ainsi qu'un budget réellement autonome doté des moyens nécessaires pour la mise en oeuvre des lois qui fondent le Droit à
réparation.
C'est pourquoi, l'UFAC s'insurge contre la diminution de 3% du budget des Anciens Combattants et Victimes de Guerre dans la loi de Finances 2009. La disparition progressive des ayants droits
ne peut et ne doit justifier la désaffection de l'Etat envers les A.C. et V.G., trop de sujets intimement liés au Droit à réparation demeurent à régler.
L'UFAC appelle à la plus grande vigilance et demande aux 4 millions de ressortissants de l'ONAC, déjà en alerte maximum, de refuser la voie du déclin.