14 Août 2009
NORD-PAS-DE-CALAIS
Lille, Lens, Arras: les villes du Nord sont mutilées mais reconstruites. Restent les immenses cimetières...
Notre-Dame-de-Lorette. Cent mille hommes furent tués ou blessés
autour de l'éperon de Lorette d'octobre 1914 à octobre 1915. Le site et sa chapelle ont été transformés en cimetière national, un champ de croix de 13 hectares avec une tour-lanterne pour
ossuaire.
62153 Ablain-Saint-Nazaire
Tel. 03.21.45.15.80
Le Mémorial canadien de Vimy. Elevé à la mémoire des 66 500 Canadiens tombés en 1914-1918, ce momument s'étend sur 110 hectares. Point de vue extraordinaire sur l'ancien bassin
minier de Loos.
Le blockhaus dit "de Hitler". A Aubers se dresse le blockhaus où le caporal Hitler aurait séjourné pendant la bataille de Fromelles.
SOMME
Lieu de martyre des Britanniques, ses plaines ont connu les premières batailles de chars.
L'Historial de la Grande Guerre de Péronne, est un vaste
musée, témoin des mentalités et de la vie quotidienne pendant la guerre. A ne pas manquer de visiter.
Place du Château, 80200 Péronne
03.22.83.14.18
Le Lochnagar Crater, près d'Aveluy et Boisselle, dans la région du parc commémoratif de Terre-Neuve. Un entonnoir
de 100 mètres de diamètre et 30 mètres de profondeur donne une bonne idée de l'ampleur des combats. Une cérémonie, très suivie, s'y déroule tous les ans le 1er juillet.
OISE
Les Carrières de Confrécourt, près de Nouvron-Vingré.
Les "creutes", comme on les appelle dans le Laonnais et le Soissonnais, servirent de casernement et de refuge. A Confrécourt, les Français gravèrent d'abord le nom des morts au combat. Puis
les artistes soldats sculptèrent des visages, des animaux, et décorèrent même des chapelles... Cette "creute" est la seule ouverte aux visiteurs.
Office du tourisme du Soissonnais.
03.23.53.17.37
Rethondes. La fameuse clairière de l'Armistice. Le wagon où fut signé la fin des combats fut aussi celui où, le 22 juin 1940, Hitler exigea que la France signe sa
reddition. Emmené en Allemagne, incendié par les SS en 1944, il a été remplacé par un frère jumeau. Des salles d'exposition consacrées aux deux guerres ont ouvert récemment.
03.44.85.14.18
AISNE
Ce département a le triste privilège d'avoir abrité les offensives du Chemin des Dames et de la Bataille de la Marne en 1918. Beaucoup d'églises détruites sont reconstruites dans le style Art
déco.
Le Chemin des Dames, une longue route entre Soisson et
Reims. Deux entrées possibles, l'une à l'Ouest, par le fort de Malmaison, l'autre à l'Est, au niveau d'un monument national au char, entre Berry-au-Bac et Coberny.
Ne pas rater Le Musée de la Caverne du Dragon, à Oulches-la-Vallée-Foulon. Les sculptures des "creutes" les plus remarquables y sont rassemblées.
03.23.25.14.18
La Bataille de la Marne de juillet 1918 se passe aux environs de Château-Thierry. Près de la nécropole Aisne-Marne, par la D1390, se trouve le "Belleau Wood",
bois où s'illustra brillamment une division américaine lors de l'offensive de Ludendorff en mai 1918. Propriété des Etats-Unis, il est une référence... outre-Atlantique.
ARGONNE
Vauquois. A 40 kilomètres de Verdun, au pied du massif forestier de l'Argonne, le sommet de la colline est un amoncellement de cratères.
Considérée comme un verrou stratégique, la butte a fait l'objet d'attaques massives pendant quatre ans. A partir de 1915, la guerre des mines commence. La colline devient une termitière, avec ses
puits, ses galeries, ses casernements.
Quatre cents mètres de tunnel sont aujourd'hui ouverts au public sur les 7 kilomètres identifiés. Visite guidée des galeries par l'association des Amis de Vauquois.
03.29.80.73.15
HAUTS de MEUSE
A l'ouest de la région Metz-Thionville, les lieux furents transformés en camp retranché par les Allemands.
Le "saillant de Saint-Mihiel" vit se dérouler des combats
acharnés.
Le Fort de Troyon, le secteur des Eparges, le Bois-Brûlé et le bois d'Ailly sont restés célèbres.
Les Eparges. Des sentiers ont été aménagés pour faciliter les visites et les plans sont diffusés par le Mémorial de Verdun.
VILLAGES MEUSIENS
A la suite de la Bataille de Verdun, Douaumont et six autres villages n'ont jamais pu être reconstruits.
Ils ont été déclarés "morts pour la France". Leur visite résume à elle seule la barbarie de la guerre, son deuil (l'ossuaire et la nécropole de Douaumont) et... ses légendes.
La Tranchée des Baïonnettes, le monument le plus célèbre du champ de bataille de Verdun. Les faits: la résistance de deux sections du 137e régiment du 10 au 12 juin 1916. La
légende: sept hommes seraient morts ensevelis, baïonnettes à la main.
En 1920, un rapport fixe la vérité: les sept cadavres trouvés étaient couchés... Mais l'époque a soif de courage, et le monument consacra la légende. << A la mémoire des soldats qui
dorment debout, le fusil à la main...>>
Anonyme
Le Point "Il y a 90 ans, la Grande Guerre commençait" N° 1661 / 07.
04
Un très beau diaporama qui évoque les combats des tranchées, et qui invite au
receuillement.